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Pétition contre la répression de syndicalistes du Guatemala

Publié le 31/01/2019

Dans le cadre de son affiliation à Public Services International (PSI), la CFDT santé-sociaux relaie la pétition de soutien en faveur des dirigeants syndicaux de l’Union nationale des travailleurs de la santé du Guatemala (SNTNG, Sindicato Nacional de Trabajadores de la Secretaría de Gobernación). 

Luis Alpirez Guzmán, secrétaire général du SNTSG, et sa collègue Dora Regina Ruano ont été arrêtés du 17 au 28 janvier pour avoir négocié et signé un accord collectif entre le syndicat et les autorités du ministère de la Santé en 2013. 

À la suite d’une audience de la défense tenue vendredi soir, les deux dirigeants syndicaux ont été libérés sous condition lundi dernier, mais ont été placés en résidence surveillée dans l’attente d’une décision finale.
La phase intermédiaire du processus judiciaire est fixée au 15 mai  ; il est important de maintenir la pression pour assurer une procédure régulière et un procès équitable à Luis et Dora.
PSI, avec le SNTSG, appelle tous ses affiliés à se joindre à la campagne de LabourStart, réseau mondial de solidarité syndicale, qui demande au gouvernement guatémaltèque d’abandonner toutes les accusations portées contre Dora Regina Ruano et Luis Alpirez Guzmán et de mettre un terme à la répression et au harcèlement des syndicalistes.
PSI poursuivra la plainte officielle auprès de l’Organisation internationale du travail.

Cliquez sur ce lien pour accéder à la pétition : https://bit.ly/2HEd65b.

Traduction française de la pétition : Je vous écris au sujet des accusations de corruption portées contre les dirigeants du SNTSG, Dora Regina Ruano et Luis Alpirez Guzmán. Selon le bureau du procureur général contre la corruption au Guatemala, le crime présumé des deux syndicalistes serait d’avoir approuvé la création d’un accord concernant les dépenses et les indemnités journalières des travailleurs et des autorités du ministère de la Santé. J'appelle le président Jimmy Morales et la procureure générale María Consuelo Porras à abandonner toutes les charges retenues contre Dora Regina Ruano et Luis Alpirez Guzmán. Les violations des droits syndicaux sont monnaie courante au Guatemala, où plus de 80 dirigeants syndicaux ont été assassinés ces dernières années. Le système de contrôle de l’Organisation internationale du travail a condamné nombre de vos actions en tant que violations graves du droit à la liberté d’association et à la négociation collective. Je vous demande instamment de mettre fin immédiatement à la répression et au harcèlement des syndicalistes, y compris à la persécution envers les gains des travailleurs obtenus par la négociation collective.