Élections TPE - Les métiers ciblés

Publié le 13/10/2020

Les élections des représentants des salariés des très petites entreprises (TPE) auront lieu du 25 janvier au 7 février 2021. Pour la CFDT, l’enjeu prioritaire est de rester première organisation syndicale.

La CFDT santé-sociaux veut contribuer à faire de ce dossier confédéral une réussite.

Pour cette campagne électorale, la CFDT santé-sociaux a ciblé certains métiers :

Les secrétaires médicales

Ce métier hyper féminisé, souvent exercé sur des contrats précaires dans les petites structures, est représentatif de notre secteur : indispensable au fonctionnement du quotidien des cabinets médicaux, il participe à la prise en charge des patients en proximité, en tant que premier interlocuteur avant le rendez-vous médical. Malgré tout, les compétences des secrétaires médicales sont souvent méconnues. Le métier d’assistant médical voit le jour dans les cabinets médicaux. C’est une opportunité d’évolution professionnelle notamment pour les secrétaires médicales. La CFDT revendique désormais une formation harmonisée sur tout le territoire pour l’obtention du certificat de qualification professionnelle d’assistant médical.

Les auxiliaires petite enfance

Le secteur social de la petite enfance est au cœur de l’égalité des chances. La CFDT revendique l’égalité des droits sociaux pour tous les professionnels ; les salariés doivent pouvoir garder leurs droits acquis, quel que soit le secteur, notamment lors d’un passage entre l’associatif et le lucratif. La CFDT défend la création d’une véritable filière d’emplois de la petite enfance, avec la création de passerelles entre diplômes et certifications, pour renforcer l’attractivité du secteur en offrant des perspectives d’évolution. La CFDT revendique le maintien des normes en vigueur sur les taux d’encadrements, la limitation des dérogations (accueil en surnombre ou horaires atypiques), la prise en compte de la pénibilité des professionnels dans la définition des espaces de vie pour les enfants (bruit, posture pénible).

Les préparateurs et adjoints en pharmacie

Il est nécessaire d’augmenter les salaires minima pour permettre aux préparateurs d’évoluer au-delà du coefficient 300. Concernant les adjoints, plus de 70 % d’entre eux demeurent figés au coefficient 500 : la CFDT revendique des coefficients intermédiaires entre 500 et 600. Lors d’un changement de pharmacie, le coefficient acquis doit être maintenu. Dans le cadre du développement professionnel continu, les préparateurs doivent pouvoir s’absenter sur leur temps de travail afin de répondre aux exigences gouvernementales en termes de formation.