Psychiatrie : pour limiter les actes de contention, laissons la parole aux professionnel.les
Dans son article pour le site Hospimag du 23 janvier 2023, Caroline Cordier nous informe que ce sont près de 15% des hôpitaux autorisés aux soins sans consentement en psychiatrie qui ne recourraient jamais (ou quasiment) à la contention.
Une équipe de chercheur engagés dans Plaid-Care, étudie actuellement les raisons de ces pratiques qui ont un impact fort sur les usagers et leurs familles ainsi que sur la qualité de vie au travail des professionnelles en psychiatrie.
Les premières pistes d'explication rejoignent naturellement les revendications des militant CFDT santé-sociaux.
Nous retrouvons notamment, le développement des compétences. La Fédération Santé sociaux maintient l’importance d’une formation professionnelle adaptée à l’accueil et la prise en charge de la violence en institution. Cela accompagnée d’une politique des ressources humaines ambitieuses afin de permettre des effectifs raisonnables et humains au sein des services.
L’engagement des dirigeants de l'établissement souligné par cette recherche, sera naturellement soutenu par les équipes syndicales dans un véritable partenariat social qui devra aller au-delà des soins directs. En effet, parmi les autres pistes envisagées, nous retrouvons l'environnement architectural et paysager ainsi que la prise en compte de l'expérience des usagers et familles.
Ecouter, les professionnels de terrain qui sont au plus proches des usagers et de leurs familles sur les aménagement facilitant la rencontre sans contention, dans des lieux favorisant l’apaisement est primordial. Les militants de CFDT auront à cœur de permettre l’expression de leurs valeurs et de leurs propositions au sein des CSE de établissements publics et privés.
