Le comble du mépris se cache dans l’exposé des motifs rédigé par le gouvernement : « Ce calendrier doit être ajusté pour tenir compte du délai nécessaire aux négociations avec les organisations syndicales ».
Depuis 1 700 jours la CFDT Santé-Sociaux a martelé la revendication d’une protection sociale de haut niveau pour la FPH auprès de chacun·e des ministres. Pas une seule fois le sujet n’a été mis à l’ordre du jour par le gouvernement.
Oser dire aujourd’hui que c’est à cause des syndicats est à minima un mensonge et une trahison pour les 1,2 million de fonctionnaires hospitaliers, majoritairement des femmes qui oeuvrent pour la santé de la population sans jamais obtenir la moindre reconnaissance de la part de leur employeur.
À noter qu’aujourd’hui, ce sont les seul·es travailleurs et travailleuses de France à ne pas bénéficier d’une participation financière de leur employeur à leur complémentaire santé.
La CFDT Santé-Sociaux demande aux parlementaires qu’ils se saisissent de ce sujet et obligent le gouvernement à respecter la loi vis-à-vis des agent·es de la FPH en faisant supprimer l’article 23 du PLFSS 2026.