
Préavis de grève 2 octobre 2025 - santé
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La CFDT santé-sociaux appelle à se mobiliser massivement une deuxième fois le 2 octobre, pour défendre le monde du travail.
Les fonctions publiques doivent être préservées, elles sont indispensables pour nos concitoyen·nes et à la société pour préparer l'avenir et passer les crises que nous devons surmontées.
L’austérité budgétaire continue de s’aggraver. Ainsi ce sont 40 milliards d’euros d’économie supplémentaires, d’économie pour les financements publics qui sont annoncés. Les baisses de financement dans les établissements et services se poursuivent et continuent ainsi de dégrader tout le secteur de la santé et de la cohésion sociale (sanitaire, social, médico-social, aide à domicile, insertion, …).
Restent bloquées les négociations salariales dans les conventions collectives. L’année blanche, c’est déjà le cas. Ainsi les avenants salariaux, même minimalistes, comme celui prévu pour les salariés de l’Aide à Domicile, ont été refusés à l’agrément.
Se poursuivent et se préparent les attaques contre la Sécurité Sociale de 1945 qui finance une partie de notre secteur, et qui constitue notre salaire différé. Le projet gouvernemental de TVA sociale veut la faire disparaître.
64 ans, c'est toujours Non !
La CFDT, comme l'ensemble des organisations syndicales, appelle à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail, en refusant ce musée des horreurs que représentent les axes du budget présentés par le premier Ministre François Bayrou Le 15 juillet dernier.
Face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Pour la CFDT, comme toutes les organisations syndicales signataires, il est temps de reposer la question : des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d'euros d'aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !
L'ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.