Journée internationale pour le droit à l’avortement

Publié le 29/09/2020

Le 28 septembre 2020 se tenait la Journée internationale de l’avortement sans risque. À cette occasion, EPSU (European Public Service Union), auquel la CFDT santé-sociaux est affiliée, réaffirmait avec force que chaque femme doit avoir une autonomie totale sur les décisions qui concernent son propre corps.

Crédit : EPSU

Dans l’Union européenne, les États ont la responsabilité de garantir les droits des femmes et de favoriser un environnement dans lequel chaque femme a la possibilité de prendre une décision concernant l’avortement, et de la mettre en œuvre en toute sécurité. 

Malheureusement, la situation régresse sur le terrain.

Malte est le dernier pays de l’Union européenne à interdire complètement l’IVG, sans aucune exception… Et la fermeture des frontières a rendu impossible tout avortement à l’étranger.

En Espagne, le droit à l’avortement n’existe presque plus. Et la Pologne tente de le restreindre en voulant se retirer de la Convention d’Istanbul (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). Tous les États membres devraient la ratifier sans délai.

Partout en Europe et dans le monde, un accès universel aux soins de santé et de qualité est primordial pour des avortements sans risque. La pandémie de Covid-19 a eu un impact sur les violences domestiques, à travers l’augmentation de la violence genrée pendant le confinement et la restriction d’accès aux services d’accompagnement. L’impossibilité de se déplacer a pesé sur des femmes qui avaient besoin d’une interruption volontaire de grossesse. La déclaration d’EPSU vient rappeler que la santé des femmes et des hommes et la santé et les droits sexuels et reproductifs devraient être intégrés dans toutes les politiques.